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Dette : vivre ou rembourser, il faut choisir !

Annuler la dette des pays du sud pour réduire les inégalités dans le monde.

Carte blanche

une mappemonde est remplacée par une liasse de billets

Nécessité d’une loi pour impliquer les banques dans les allègements de dette

Le Sri Lanka, en incapacité de rembourser la dette, est poursuivi en justice par le groupe financier Hamilton Reserve, au moment même où le FMI vient de lui débloquer une première tranche de prêt. Au lieu de servir à la population, ce prêt risque bien de servir au paiement de Hamilton en même temps qu’il alourdira la dette déjà insoutenable du Sri Lanka. Ce pays est loin d’être le seul en détresse financière. Publiée dans Le Soir le 12 juin 2023

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Étude 2023

couverture du magazine

Dette du Sud : les banques peuvent-elles s’en laver les mains ?

La dette des pays du Sud global atteint aujourd’hui des niveaux records. En 2023, deux tiers des pays classés «  à faible revenu  » sont en situation de surendettement. Au total, selon l’Organisation des Nations-Unies (ONU), plus de 54 pays du Sud global - abritant plus de la moitié de la population vivant dans l’extrême pauvreté - sont actuellement en détresse financière. Face à cette situation alarmante, l’ONU appelle à des mesures ambitieuses et rapides d’allègement de dette qui mettent à contribution tous les créanciers, publics comme privés.

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La dette des pays du Sud global atteint des niveaux record. Ce surendettement résulte principalement des effets de la pandémie du Covid-19, la guerre en Ukraine, la hausse des taux d’intérêt mais également les conséquences économiques du dérèglement climatique.

Alors que 54 pays du Sud global — abritant plus de la moitié de la population vivant dans l’extrême pauvreté — sont en détresse financière, les grandes banques et les fonds d’investissement (dont certains sont domiciliés en Belgique) continuent à rançonner ces pays en leur exigeant le paiement intégral des dettes.

Ces créanciers privés se comportent comme des cow-boys. En refusant de négocier des réductions de dette comme le font les Etats créanciers, les banques et les fonds d’investissement gagnent des millions en paiements d'intérêts. Autant d’argent qui échappe au financement de la santé, l'éducation l’agriculture paysanne ou encore la lutte contre la crise climatique. Sans compter que l’aide au développement versée par nos pays sert en fait à rembourser les banques.

Heureusement, il n’y a pas de fatalité. Vos députés peuvent contribuer à mettre un terme à cette situation. Une proposition de loi pour impliquer tous les créanciers dans les allègements de dette vient d’être déposée au Parlement fédéral.

En dépit du soutien massif des ONG et de tous les syndicats à cette proposition de loi, certains partis politiques freinent encore. Nous devons donc être nombreux et nombreuses à les interpeller.

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