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Dette du Sud global : les banques doivent faire leur part !

Annuler la dette des pays du sud pour réduire les inégalités dans le monde.

Carte blanche

Dessin : un pecheur de peau noir dans son bateau sur l'océan pollué par l'extraction de pétrol dit "Mais c'est quoi ce carnage". Un homme de peau blanche pointe sur des tonneaux avec inscription Dette et Intérêts répond "C'est pour rembourser votre dette !"
dessin par Titom | licence CC BY-NC-ND 2.0 BE Deed

Annuler les dettes pour assurer la justice climatique

Alors qu’un nombre croissant de pays du Sud global est plongé dans une crise de la dette d’une ampleur inégalée, aucun engagement d’annulation de dettes n’a été pris pendant la COP28. La Belgique a les moyens de rectifier le tir en plaidant pendant sa présidence de l’Union européenne pour une réglementation européenne inspirée de sa loi sur les fonds vautours. Parue dans La Libre Belgique le 27/12/2023

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Vidéos : 5 questions sur la dette du Sud

Étude 2023

couverture du magazine

Dette du Sud : les banques peuvent-elles s’en laver les mains ?

La dette des pays du Sud global atteint aujourd’hui des niveaux records. En 2023, deux tiers des pays classés «  à faible revenu  » sont en situation de surendettement. Au total, selon l’Organisation des Nations-Unies (ONU), plus de 54 pays du Sud global - abritant plus de la moitié de la population vivant dans l’extrême pauvreté - sont actuellement en détresse financière. Face à cette situation alarmante, l’ONU appelle à des mesures ambitieuses et rapides d’allègement de dette qui mettent à contribution tous les créanciers, publics comme privés.

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Version numérique, PDF de 24 pages.

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Interpellez vos député·e·s !

La dette des pays du Sud global atteint des niveaux record. Ce surendettement résulte principalement des effets de la pandémie du Covid-19, la guerre en Ukraine, la hausse des taux d’intérêt décidée par la Réserve fédérale des États-Unis, la Banque centrale européenne et la Banque d’Angleterre mais également les conséquences économiques du dérèglement climatique.

Alors que 54 pays— abritant plus de la moitié de la population vivant dans l’extrême pauvreté — sont en détresse financière, certains créanciers dont les grandes banques refusent de renégocier la dette de ces pays en crise, contrairement aux Etats créanciers comme la Belgique qui participent aux allègements de dettes.

En refusant de négocier des réductions de dette, ces créanciers non-coopératifs engrangent des millions en paiements d’intérêts. Autant d’argent qui échappe au financement de la santé, l’éducation l’agriculture paysanne ou encore la lutte contre la crise climatique. Sans compter que l’aide au développement versée par nos pays peut servir à rembourser ces créanciers plutôt qu’à aider les populations.

Heureusement, il n’y a pas de fatalité. Nos député·e·s peuvent contribuer à mettre un terme à cette situation. Une proposition de loi (PDF) pour impliquer TOUS les créanciers dans les allègements de dette vient d’être déposée au Parlement fédéral.

Écrivez aux député·e·s membres de la commission Finances de la Chambre des représentants, où la proposition de loi sera débattue.

Si vous n'avez pas d'application mail qui s’ouvre lorsque vous cliquez sur les personnes ci-dessus, vous pouvez écrire directement aux adresses ci-dessous. Voir notre proposition de message.

  • MR : mariechristine.marghem@lachambre.be
  • PTB : marco.vanhees@lachambre.be
  • Écolo : cecile.cornet@lachambre.be
  • Écolo : gilles.vandenburre@lachambre.be
  • PS : hugues.bayet@lachambre.be
  • PS : malik.benachour@lachambre.be
  • PS : ahmed.laaouej@lachambre.be
  • MR : benoit.piedboeuf@lachambre.be